Marylise a 80 ans. Elle habite dans un village qui avait été évacué durant la guerre. Durant sa carrière, Marylise a été responsable des achats. Elle a beaucoup travaillé avec des entreprises en Tunisie et au Liban. Marlyse est membre du conseil des anciens de son village, et c’est là qu’elle a entendu parler de l’accueil de réfugiés.

Marylise aimerait bien apporter sa contribution à cet accueil en donnant des cours de français pour étrangers. Donner des cours, trouver le rythme avec des personnes qui ne parlent pas français et gérer l’interculturalité, tout cela, elle sait le faire.

Marylise se demande à qui s’adresser. Quelles organisations seraient ouvertes à son implication ? Quelles associations auraient besoin de bénévoles ? Elle ne connait pas du tout ce type de réseau.

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Dominique est cadre intermédiaire dans le service des ressources humaines d’un grand groupe. Dans ses quinze dernières années, il a accompagné des salariés qui quittaient l’entreprise dans les moments difficiles de la crise économique, mais aussi parce que certains voulaient changer de vie. Bientôt, ce sera à elle de partir car elle arrive à la retraite.

Au cours de ses accompagnements, Dominique a vu plus d’un de ses collègues quitter l’entreprise pour créer la sienne. Elle qui les a souvent conseillés, n’a qu’une envie pour sa retraite : créer son entreprise ! Elle ne se voit en effet pas du tout passer sa retraite à faire du jardinage ou se mettre aux mots fléchés. Pour elle la retraite est synonyme de défi.

Dominique n’est toutefois pas rassurée. Même si elle a donné beaucoup de conseils aux autres, elle ne sait pas comment décrire son projet, identifier les ressources ou lui donner une utilité pour la société. Elle se pose aussi beaucoup de questions sur le cumul de ses revenus de retraite avec ceux de sa future activité.

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